Le Docteur Léo Bühler exerce en tant que chirurgien au sein du Centre des maladies digestives de Hirslanden Clinique La Colline et Les Grangettes. A l’occasion du mois de « Mars Bleu », découvrez son portrait à travers ce nouvel épisode de notre série « 3 questions à ».
Pourquoi avez-vous choisi d’être médecin et de vous spécialiser en chirurgie générale ?
Le choix de suivre des études de médecine s’est progressivement imposé à moi. J’étais attiré par la complexité du corps et la diversité des pathologies médicales, mais également par les rapports humains. La profession de médecin regroupait tous ces attributs.
La capacité à répondre aux besoins essentiels des personnes avec lesquelles j’interagirais me plaisait. Je recherchais une spécialisation dans laquelle je puisse m’épanouir tant sur le plan scientifique qu’émotionnel.
Durant mes études, les stages de chirurgie viscérale auprès du Professeur Adrien Rohner à Genève m’ont fortement marqué et j’ai rapidement compris que la chirurgie pouvait m’apporter une grande satisfaction. D’un côté, ma passion pour la science et le besoin de toujours apprendre était nourrie par les interactions avec mes confrères, d’un autre je pouvais faire bénéficier les patients des dernières techniques opératoires et de mes connaissances.
Comment, concrètement, votre travail influence-t-il votre vie de tous les jours?
Le travail de chirurgie générale en situation d’urgence demande la prise en charge de patients se trouvant dans un état sévère et instable. Il faut donc savoir, dans un délai court, faire la synthèse des éléments cliniques et prendre une décision de traitement, chirurgical ou non.
Pour les patients électifs, la prise de décision du traitement se fait en amont, lors d’un échange avec le patient et sa famille. Il est alors important de prendre le temps d’expliquer de la manière la plus claire possible les avantages ou désavantages d’une intervention chirurgicale, son déroulement et les suites à attendre.
Dans des cas oncologiques ou complexes, une décision thérapeutique est prise de manière collégiale et consensuelle avec plusieurs autres spécialistes. Ces interactions sont très enrichissantes et assurent au patient un plan de soins hautement personnalisé. Le travail en équipe permet de nuancer et d’optimiser les prises en charge des patients avec des pathologies complexes.
Comme nous aimons à le dire, le meilleur travail se fait en équipe et dans cette équipe le rôle principal est tenu par le patient.
Quel est votre plus grand défi dans votre profession ?
J’aime me battre avec les patients pour vaincre un obstacle, une maladie ou une complication. Mon plus grand défi est de guider les patients dans le diagnostic et le traitement la maladie, en proposant une approche adaptée à chaque situation et en les accompagnant au mieux sur le chemin de la guérison.
Propos recueilli par Julie Jean