Le Dr Cédric Treuthardt a répondu à notre série « 3 questions à ».
C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons recueilli ses propos concernant sa carrière de médecin, les défis professionnels qu’il rencontre et l’impact de son travail dans son quotidien.
Dans le cadre de Movember, le mois de la prévention du cancer de la prostate, découvrez pourquoi le Docteur Treuthardt s’est passionné pour l’urologie et l’importance des liens tissés avec les patients lors de leur prise en charge.
Pourquoi avez-vous choisi d’être médecin et de vous spécialiser en urologie ?
Tout d’abord motivé par le fonctionnement du corps humain, j’ai ensuite beaucoup apprécié le contact avec les patients et les échanges lors des stages pratiques. Pendant ma formation en chirurgie, j’ai découvert, à ma grande surprise, que l’urologie ne se limitait pas aux contrôles de prostate et des organes génitaux, mais qu’il s’agissait d’une spécialité très variée.
Certain aspects nécessitent une expertise technique, comme le traitement des lithiases urinaires mais également la chirurgie oncologique, non seulement de la prostate, mais aussi de la vessie et des reins.
Comment, concrètement, votre travail influence-t-il votre vie de tous les jours (état d'esprit, vision du monde, approche du quotidien et/ou organisationnel) ?
J’ai la chance de faire un métier que j’apprécie beaucoup et qui a du sens pour moi. Au niveau organisationnel, les urgences peuvent perturber le quotidien, d’ailleurs tant de jour que de nuit et pendant les weekends. Il est important de pouvoir rester disponible pour mes patients.
Les expériences humaines partagées avec certains patients et les pathologies rencontrées au quotidien permettent de relativiser les petits problèmes personnels.
Quel est le plus grand défi dans votre profession ?
Sur le plan personnel, rester disponible pour chaque patient. Ils ont tous besoin de se sentir écoutés et compris, quelle que soit la pathologie. Sur le plan général, maintenir une médecine de qualité, malgré la pression politique, et le sentiment récurrent de « chasse aux sorcières » imposé à notre profession.
Propos recueillis par Julie Landaut.