Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes au monde. Dans ce pays, près de 6 200 femmes en souffrent chaque année. En Suisse, cinq femmes atteintes d’un cancer du sein venant d’être diagnostiqué s’adressent à un centre du sein Hirslanden. Au mois d'octobre, Hirslanden se pare de rose et attire l'attention sur l'importance de la prévention, du dépistage précoce et du traitement du cancer du sein grâce à de nombreuses actions et événements.
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DÉPISTAGE PRÉCOCE
Le risque individuel de cancer du sein d'une femme peut être calculé de manière standardisée en 5 étapes permettant un dépistage personnalisé. En fonction de la valeur de risque, le médecin et la patiente peuvent élaborer ensemble un plan de dépistage optimal et diminuer ainsi les examens non voulus.
Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans l'article de blog du Prof. Dr Peter Dubsky, spécialiste en chirurgie et responsable du Centre du sein à la Hirslanden Klinik St. Anna de Lucerne.
THÉRAPIE ET TRAITEMENT
Le traitement du cancer du sein est interdisciplinaire et repose sur différentes options thérapeutiques. Les spécialistes de différentes disciplines définissent ensemble pour chaque patiente la forme et l'ordre dans lesquels les traitements doivent être combinés. Les plans de traitement sur mesure sont élaborés lors des Tumor Boards hebdomadaires. Les spécialistes s'appuient sur les connaissances scientifiques et les directives de traitement les plus récentes.
LE PREMIER PILIER:
l'opération
Le pilier central du traitement du cancer du sein est généralement le traitement chirurgical. L'objectif principal est l'ablation de la totalité de la tumeur. Jusqu'aux années 1990, l'intervention chirurgicale typique consistait en l'ablation complète de la poitrine (mastectomie). Depuis cette époque, la procédure a été profondément modifiée.
Près de deux opérations sur trois peuvent aujourd'hui être pratiquées en préservant le sein. En fonction de la taille et de la localisation de la tumeur ainsi que de la taille du sein, une ablation complète du sein peut toutefois encore être nécessaire aujourd'hui. Une telle intervention chirurgicale est en outre pratiquée lorsqu'une patiente le souhaite expressément. Cela vaut bien sûr aussi pour la chirurgie plastique reconstructrice du sein, directement après l'ablation du sein ou à un stade ultérieur. Les possibilités vont des prothèses en silicone à la reconstruction du sein avec les propres tissus de la patiente. Une opération du cancer du sein comprend également l'ablation des ganglions lymphatiques sous les aisselles, car c'est là que les cellules tumorales se propagent en premier. Aujourd'hui, il n'est généralement plus nécessaire de retirer l'ensemble des ganglions lymphatiques.
LE DEUXIÈME PILIER:
la radiothérapie
Même après l'ablation complète d'une tumeur mammaire maligne, des cellules tumorales microscopiques qui échappent à l'œil du chirurgien peuvent encore être présentes. Ces cellules sont capables de provoquer une récidive de la maladie, soit localement, soit dans un autre endroit du corps.
C'est la raison pour laquelle une radiothérapie est souvent recommandée comme étape supplémentaire du traitement après une opération. Aujourd'hui, on n'utilise quasiment que des accélérateurs dits linéaires qui bombardent les cellules cancéreuses de minuscules particules. En règle générale, le traitement dure cinq à six semaines. Au cours de cette période, la patiente se rend à la clinique plusieurs fois par semaine pour subir une irradiation de l'ensemble du sein. Une radiothérapie supplémentaire de l'ancienne région tumorale avec une dose élevée (boost) peut parfois suivre, car c'est là que le risque de récidive est le plus élevé. La radiothérapie est planifiée et pratiquée par des spécialistes, les radio-oncologues.
TROISIÈME PILIER:
le traitement médicamenteux
L'oncologie médicale est la spécialité médicale compétente pour les traitements médicamenteux dans le cadre du traitement interdisciplinaire des maladies cancéreuses. Les oncologues déterminent si un traitement médicamenteux est également indiqué chez une patiente atteinte d'un cancer du sein, en plus de l'opération et de la radiothérapie, en se basant sur différents facteurs de risque de récidive.
Parmi ces facteurs figurent notamment la taille de la tumeur, l'atteinte des ganglions lymphatiques des aisselles, le taux de division cellulaire ainsi que la caractérisation biologique de la tumeur à l'aide d'examens tissulaires ou génétiques. Le traitement médicamenteux classique est la chimiothérapie. Elle consiste à inhiber ou à détruire les cellules cancéreuses. D'autres formes de traitement médicamenteux sont le traitement antihormonal ainsi que des approches plus récentes, comme le traitement par anticorps et l'immunothérapie. Selon le type de traitement, les médicaments sont administrés par voie intraveineuse ou orale. Les traitements médicamenteux sont souvent utilisés après une opération pour réduire le risque de rechute (traitement adjuvant). Parfois, une chimiothérapie est également indiquée avant l'opération (chimiothérapie néoadjuvante). Elle est capable de réduire une grosse tumeur, ce qui facilite son ablation chirurgicale.
Chimiothérapie
Les agents chimiothérapeutiques sont des médicaments qui agissent dans le métabolisme des cellules cancéreuses. Ils tuent directement les cellules cancéreuses ou freinent leur croissance. On les appelle des cytostatiques. Il existe plus de cent différents cytostatiques utilisés individuellement en fonction du cancer et du stade de la maladie.
Certains types de cancer, tels que la leucémie ou le lymphome, sont traités en premier lieu par des agents chimiothérapeutiques. Pour d'autres maladies cancéreuses, comme le cancer des poumons, du sein ou de l'intestin, on a recours à la chimiothérapie après une opération ou une radiothérapie. Dans ce cas, on parle de chimiothérapie adjuvante. Les agents chimiothérapeutiques peuvent provoquer des effets secondaires tels que des nausées ou vomissements. C'est pourquoi les patientes et les patients reçoivent souvent en même temps que la chimiothérapie un médicament qui aide à lutter contre les nausées.
Traitement antihormonal
Dans de nombreux cas, la croissance du cancer du sein est stimulée par les hormones féminines œstrogène et/ou progestérone. Ce processus intervient par l'intermédiaire des récepteurs hormonaux des tumeurs sur lesquelles les hormones se fixent. Une analyse tissulaire permet de déterminer si une tumeur présente ces récepteurs et si elle est par conséquent positive aux récepteurs hormonaux. Le traitement antihormonal (également appelé traitement endocrinien) exploite la dépendance hormonale de nombreuses tumeurs mammaires, soit en bloquant les récepteurs hormonaux de la tumeur, soit en empêchant la production d'hormones féminines par l'organisme.
Le traitement antihormonal est généralement utilisé en tant que traitement complémentaire après une opération et, le cas échéant, après d'autres traitements, par exemple une chimiothérapie. L'objectif du traitement antihormonal est de réduire le risque de rechute. Il implique généralement la prise quotidienne d'un comprimé sur une période de plusieurs années. Parmi les effets secondaires possibles, on peut citer les bouffées de chaleur ainsi que les troubles osseux, musculaires et articulaires. Le soulagement de ces effets secondaires fait partie du suivi du cancer du sein.
Traitement par anticorps (immunothérapie)
Le traitement par anticorps est un traitement relativement nouveau et est généralement associé à une chimiothérapie. Comme il ne combat que les cellules tumorales et épargne les tissus sains, il fait partie des traitements ciblés. Ces traitements s'attaquent aux caractéristiques d'une tumeur qui favorisent sa croissance. Dans le cas d'un type de cancer du sein particulier, cette caractéristique se traduit par une forte présence du récepteur de facteur de croissance HER2 sur les cellules tumorales. Ce récepteur permet de transmettre des signaux de croissance à la cellule.
Une forte densité de HER2 concerne près de 20 % des tumeurs mammaires et s'accompagne d'une évolution agressive de la maladie. Des anticorps qui se fixent au récepteur HER2 et le bloquent ont été mis au point pour traiter ce type de cancer du sein. Les signaux de croissance cessent alors d'être transmis, ce qui ralentit la croissance tumorale. Parallèlement, les anticorps renforcent l'effet de la chimiothérapie et stimulent les défenses immunitaires de l'organisme contre les cellules tumorales. C'est pourquoi le traitement par anticorps fait également partie des immunothérapies. Il repose sur une perfusion mensuelle et dure 12 mois.
Traitements complémentaires
Le traitement du cancer du sein a beaucoup progressé au cours des dernières années. Toutefois, dans de nombreux cas, il demeure un processus de longue haleine. Les symptômes de la maladie s'accompagnent souvent des effets secondaires liés aux traitements, comme la fatigue, les altérations de l'image corporelle, les difficultés alimentaires ou les problèmes psychiques. C'est pourquoi les patientes atteintes de cancer du sein ont accès à une vaste gamme de traitements médicaux complémentaires et de prestations non médicales, qui ont en commun de viser à améliorer la qualité de vie des femmes concernées en soulageant leurs troubles liés à la maladie et au traitement et en renforçant leur capacité de performance.
L'offre comprend notamment le traitement de la douleur, la physiothérapie, la médecine complémentaire, le conseil en nutrition, la psycho-oncologie, le conseil social, les soins intégratifs et la thérapie sexuelle. Des mesures intégratives telles que le yoga et la thérapie basée sur la pleine conscience, la musicothérapie et la danse-thérapie peuvent également être mises en place. Lors de l'élaboration d'un programme adapté à leurs besoins individuels, les patientes atteintes d'un cancer du sein sont conseillées par des spécialistes expérimentés.
Cancer du sein à 27 ans
«J'ai traversé des montagnes russes émotionnelles»
Le cancer du sein peut également toucher les jeunes femmes. C'est ce qui est arrivé à Anna Ribau il y a trois ans, alors âgée de 27 ans. La future thérapeute par la danse et le mouvement a été soignée au Centre du sein de Zurich et est aujourd'hui exempte de cancer. Son traitement recommandé par le Tumor Board était basé sur un traitement chirurgical, une chimiothérapie, une chirurgie reconstructive du sein et un traitement antihormonal. Dans l'interview suivante, elle raconte sa maladie et son traitement réussi.
Trois questions à nos spécialistes
Prof. Dr Andreas Günthert, spécialiste en oncologie gynécologique, Centre du sein Aarau Cham Zoug
Pourquoi êtes-vous devenu gynécologue oncologue?
Le domaine de la gynécologie est très large et parfois, la vie nous conduit à un embranchement et on choisit une voie plutôt qu’une autre. J'ai toujours été fasciné par l’idée de traiter avec empathie les patientes atteintes de tumeur et par le défi de progresser dans sa spécialité.
Qu'y a-t-il de si particulier chez les patientes atteintes d'un cancer du sein?
On rencontre le cancer du sein dans tous les groupes d'âge et c’est une maladie inhomogène, car les tumeurs peuvent être agressives ou à croissance lente. Même si dans la plupart des cas ça se passe bien, l'accompagnement des patientes et de leurs proches s’intéresse toujours à la personne dans sa totalité, et non pas juste au sein.
Quel est le plus gros défi dans votre métier?
Maintenir le plus haut niveau possible de savoir-faire et de compétences, contribuer à l'évolution de la médecine et en même temps, toujours rester disponible et compréhensif vis-à-vis des patientes.
PD Dr Günther Gruber, responsable du service de radio-oncologie, Centre tumoral de Hirslanden Zurich
Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ce travail?
Après un an en chirurgie, j'ai atterri en radio-oncologie plutôt par hasard. Mon premier chef a été très exigeant avec moi et m'a beaucoup encouragé, y compris sur le plan scientifique. Lorsque j'ai eu l'occasion de rentrer à l'université de Berne, il était clair pour moi que je voulais rester dans ce domaine.
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
Il repose à la fois sur une médecine de haute technologie faisant appel à des appareils de radiothérapie volumineux et sophistiqués, et sur le contact direct avec les patients, avec ses moments calmes et ses moments riches en émotions, où se jouent parfois des vies humaines.
Vous souvenez-vous d'une histoire de patiente particulière?
Je ne souhaite pas citer d'exemple particulier, c'est toujours appréciable de pouvoir aider les gens. Malheureusement, nous n'y parvenons pas toujours.
Dr Urs Breitenstein, responsable du service d'oncologie, Centre du sein de Zurich
Pourquoi êtes-vous devenu oncologue médical?
En tant que jeune médecin assistant, on m'a confié la prise en charge des patients atteints de cancer pendant leurs traitements à l'hôpital. Cette opportunité et le contact passionnant et personnel noué avec ces patients m'ont ouvert la voie vers l'oncologie médicale.
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
Ce qui m'a le plus touché, ce sont les moments émouvants avec mes patients. Leur joie, leur espoir et leur reconnaissance me renforcent en tant qu'être humain et médecin. Ils me portent dans un quotidien difficile et m'aident à affronter la peur et le deuil. Ce domaine réunit à la fois un contact avec les patients riche en émotions et un large éventail de spécialités médicales, et se caractérise par une explosion des connaissances sur le cancer et son traitement, ce qui rend le métier d'oncologue médical absolument unique.
Vous souvenez-vous d'une histoire de patiente particulière?
Chaque destin de patient me reste profondément en mémoire. Il est toujours émouvant de voir les jeunes mamans amener leurs bébés à la clinique après avoir été traitées pour un cancer du sein quelques années auparavant, et après avoir vu leur avenir être entièrement remis en cause par ce diagnostic, dans tous les domaines de la vie.
Dr Patrizia Sager, spécialiste en gynécologie et obstétrique, responsable du Centre du sein de Berne Bienne
Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ce travail?
J'ai toujours eu à cœur d'offrir à mes patientes atteintes d'un cancer du sein un traitement global et de grande qualité. Cela n'est possible que si les spécialistes se réunissent et définissent ensemble le meilleur traitement pour chaque patiente. Une telle union n'est possible que dans un centre du sein où tout le monde poursuit le même objectif.
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
Une prise en charge étroite des patientes comportant plusieurs étapes, du diagnostic au traitement. Des liens étroits peuvent alors se former. Mais aussi le travail à un haut niveau, avec de nombreux échanges interdisciplinaires.
Vous souvenez-vous d'une histoire de patiente particulière?
J'ai pris en charge une très jeune patiente atteinte d'un cancer du sein à l'âge de 27 ans. Elle supportait mal la chimiothérapie et l'opération et était sur le point de se marier. Nous avons eu de nombreuses discussions sur son avenir. Six ans plus tard, elle est la mère d'une fille de 2 ans et a retrouvé une vie normale.
Stéphanie Odras Durieux, Physiothérapeute, Physiothérapie La Colline Grangettes
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous spécialiser dans les traitements autour du cancer du sein?
Ce que j’aime beaucoup dans mon métier c’est qu’il aide les gens à retrouver une autonomie et une certaine dignité. Avec le temps je me suis spécialisée dans la rééducation du plancher pelvien et le traitement oncologique du sein; les endroits cachés dont on parle très peu autour de soi, et pourtant essentiels. Aider une femme à se retrouver dans sa féminité, comme avant un traumatisme ou autrement, est je trouve un beau défi et une satisfaction.
Quel est le plus grand défi dans votre profession ?
Selon moi, il en a deux: d'une part accepter qu’il n’y ait pas de vérité absolue; que chaque patient est différent, que ce que l’on a appris il y a quelques années ne soit plus la référence maintenant et que chaque grande technique évolue ou se ré apprend... Cela amène à se former et à se remettre régulièrement en question tout en analysant sa pratique, ce qui nous permet de toujours s’améliorer.
Et d'autre part parvenir à agir en préventif, ne plus être seulement dans le curatif.
Quelles sont les idées reçues auxquelles vous vous confrontez dans votre activité ?
Que le drainage lymphatique manuel est un traitement un peu superficiel, voire anodin. Dans cette pratique, il s’agit de prévenir les œdèmes ou les aider à se résorber quand ils sont déjà installés; ces œdèmes qui sont gênants et induisent une fragilité circulatoire. Nous aidons la personne à «mieux vivre», nous agissons sur les sensations ressenties au quotidien conséquemment à un traitement médical qui lui est là pour guérir.
Prof. Dr Marcus Schuermann, spécialiste en médecine interne générale, Centre du sein d’Aarau Cham Zoug
Comment soutenez-vous les femmes avec la médecine complémentaire?
Chaque femme réagit différemment aux traitements oncologiques. C'est pourquoi elle doit être accompagnée de manière individuelle. On a notamment recours à une sélection d'oligo-éléments et de vitamines, de préparations en phytothérapie ou de produits immunostimulants, ainsi qu’à des conseils complets pour se prendre en charge soi-même.
Quel est le plus gros défi dans votre métier?
La médecine complémentaire et l'oncologie font souvent appel à des manières de penser opposées. En tant qu'oncologue, je veille à ce que le traitement et l'accompagnement aillent de pair. Au fil des années, j'ai élaboré ici, à partir d'un large éventail, des combinaisons pertinentes, qui ont fait leurs preuves en pratique.
Pourquoi avez-vous opté à l'époque pour cette orientation / cette spécialité?
Après 20 ans dans la recherche moléculaire et la médecine universitaire, j'ai réalisé que le traitement en oncologie incluait aussi d'autres aspects et c’est vers eux que je me suis délibérément tournée. J’aime particulièrement porter un regard global sur les patientes.
Patrizia Christen, responsable de la thérapie nutritionnelle et du conseil en diabétologie
Veuillez expliquer brièvement la thérapie nutritionnelle en oncologie.
Selon la tumeur, les patients oncologiques présentent un risque de malnutrition. Ce risque est généralement accru par un séjour à l'hôpital.
Quelle est la différence entre la thérapie nutritionnelle oncologique en milieu stationnaire et en milieu ambulatoire?
L'objectif principal de la thérapie nutritionnelle stationnaire est de maintenir un état nutritionnel stable et d'identifier les causes d'une éventuelle malnutrition afin d'améliorer par la suite l'état nutritionnel en ambulatoire de manière ciblée.
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
Je prends plaisir à observer à quel point les personnes et leurs stratégies de solution sont différentes.
PD Dr Christoph Tausch, responsable du Centre du cancer du sein, Centre tumoral de Hirslanden Zurich
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
En tant que chirurgien, je peux aider efficacement les patientes souffrant d'une maladie dangereuse. Entouré d'une excellente équipe de spécialistes, j'ai le privilège de pouvoir toujours offrir à mes patientes des traitements à la pointe du progrès et de soigner de nombreuses patientes reconnaissantes.
Vous souvenez-vous d'une histoire de patiente particulière?
Je suis encore en contact avec une patiente basée en Autriche qui fut atteinte d'un cancer du sein agressif à l'âge de 30 ans et présentait déjà des métastases dans d'autres organes après seulement deux ans, lesquelles ont étonnamment régressé après un traitement médicamenteux de plusieurs années. Elle est aujourd'hui exempte de tumeurs depuis quinze ans et constitue pour moi un exemple: il ne faut jamais perdre espoir.
Que faites-vous pendant votre temps libre pour compenser votre travail?
Je fais surtout du sport, comme le jogging, le VTT, la natation et le ski, et j'attends avec impatience de pouvoir voyager à nouveau.
Dr Wolfram Santner, spécialiste en radiologie, Centre du sein d’Aarau Cham Zoug
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
C’est l'évolution technique de la radiologie qui m’intéresse particulièrement. Et justement dans le domaine du diagnostic mammaire, où il faut déceler les modifications malignes à un stade particulièrement précoce, ces évolutions nous permettent de proposer aux patientes un traitement en douceur et d’atteindre un meilleur pronostic.
Comment restez-vous au courant des dernières avancées de votre spécialité?
Outre ma participation à des congrès, je travaille aussi activement comme conférencier, expert pour des revues spécialisées et rédacteur d'articles. Cela inclut des contacts réguliers avec des collègues suisses et étrangers, pour être au courant des derniers progrès de la science.
Voyez-vous des différences entre vos activités en Suisse, en Norvège et en Autriche?
La tendance à la spécialisation des médecins spécialistes et à la certification des centres du sein se manifeste également en Suisse. De plus en plus de cantons s'appuient sur des programmes de dépistage organisés. Ce qui, avec la très bonne couverture médicale, permet à la Suisse de se placer à un très haut niveau sur le plan international.
Kirsten Scheuer, diététicienne diplômée ES
Quelle est la différence entre la thérapie nutritionnelle oncologique en milieu stationnaire et en milieu ambulatoire?
L'objectif du traitement ambulatoire est d'améliorer le bien-être et l'état nutritionnel avec les moyens disponibles à domicile. Ou encore, d'identifier rapidement et simplement des mesures adaptées applicables à la maison et, le cas échéant, de les mettre en place.
Quels sont les obstacles rencontrés?
S'alimenter de manière autonome peut constituer un défi pour les personnes concernées en raison des symptômes liés au traitement, comme la fatigue, les nausées, la diarrhée ou les altérations du goût.
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
C'est le privilège de pouvoir parcourir un bout de chemin avec les patients et de recevoir leur gratitude.
Prof. Dr Maziar Shafighi, spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, Centre du sein de Berne Bienne
Qu'est-ce qui vous a poussée à faire ce travail?
La diversité de mon métier, l'aspect artisanal et la possibilité de reconstruire un organe comme le sein, pour permettre à une patiente de retrouver une estime de soi normale et une bonne qualité de vie après cette période difficile, me fascinent toujours et continuent à me motiver.
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous?
C'est un privilège pour moi d'exercer ma passion dans ce métier. D'un point de vue symbolique, je me considère, avec la reconstruction mammaire, comme un pont pour les patientes, entre le choc du diagnostic du cancer du sein et le retour à la vie normale.
Vous souvenez-vous d'une histoire de patiente particulière?
Une patiente de 65 ans, chez laquelle j'ai effectué une reconstruction mammaire avec ses propres tissus provenant de la région abdominale, environ 20 ans après l'ablation du sein, m'a dit qu'elle était très reconnaissante qu'une telle intervention soit possible. Si elle l’avait su à l'époque, elle aurait fait cette opération bien plus tôt et aurait eu une meilleure qualité de vie pendant toutes ces années.
Dr Alessia Lardi, spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, Plastic Surgery Group, Zurich
Vous êtes spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique au PSG et vous opérez très souvent au centre tumoral de Hirslanden Zurich avec le centre du sein de Zurich. Quand intervenez-vous?
Notre mission consiste à la reconstruction mammaire. Cela peut avoir lieu en même temps que l'opération de la tumeur ou à un stade ultérieur. La reconstruction mammaire consiste notamment à rétablir la partie touchée de la poitrine, du mamelon et souvent également à harmoniser l’autre côté. Notre objectif est de permettre aux femmes de bénéficier de la meilleure qualité de vie possible après une opération de la tumeur.
Qu'est-ce qui vous a poussée à faire ce travail?
La reconstruction mammaire implique souvent de reconstruire des tissus de la personne à l'aide de techniques microchirurgicales, et c'est ma grande passion.
Qu'est-ce qui fait la particularité de votre métier selon vous? / Qu'est-ce qui est le plus beau dans votre métier?
Aider les femmes atteintes d'un cancer du sein à se sentir à nouveau bien dans leur peau et les accompagner est pour moi ce qu'il y a de plus beau dans mon métier.
Travailler dans un centre du sein
Le diagnostic, le traitement et le suivi modernes du cancer du sein combinent les connaissances et les compétences d'un grand nombre de spécialités médicales et de groupes professionnels. Les détenteurs de ces compétences spécifiques sont des experts qui travaillent en étroite collaboration dans des centres du sein spécialisés. Ces experts issus de différentes disciplines sont épaulés par les assistantes médicales (AM), le personnel soignant du service d'oncologie, les techniciens en radiologie médicale (TRM) et les Breast Care Nurses.
Cancer du sein:
Le saviez-vous…?
Pour procéder soi-même à la palpation des seins, le meilleur moment est environ une semaine après le début des règles.
Changements physiques dus au traitement anticancéreux
Conseils pour illuminer le teint, dessiner les sourcils et entretenir les cheveux et la peau.
Se sentir bien dans sa peau
Les patientes atteintes d’un cancer subissent des changements physiques lors de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Nous vous donnons dans notre article des conseils pour prendre soin de votre peau et de vos cheveux.
Le risque de développer un cancer du sein augmente après la ménopause.
Nausées, vomissements et perte d’appétit
Que faire contre les symptômes liés au traitement du cancer du sein?
Alimentation équilibrée et activité physique régulière pour se sentir bien
Le traitement du cancer du sein implique souvent des effets secondaires: nausées, vomissements, puis dénutrition ou affaiblissement du système immunitaire. Gestion des fluctuations de poids et conseils pour un poids de forme:
Lorsque le cancer du sein est dépisté à un stade précoce, les chances de guérison sont nettement meilleures.
Comment dépister le cancer du sein à un stade précoce?
Le risque individuel de cancer du sein se calcule en 5 étapes.
5 étapes pour un dépistage personnalisé du cancer du sein
Le risque individuel de cancer du sein peut être calculé à l’aide de facteurs simples propres à une femme, ce qui permet un dépistage personnalisé. Le Prof. Dr Peter Dubsky, spécialiste, présente les 5 étapes qui sont pour cela nécessaires.
En Suisse, 50 hommes développent chaque année un cancer du sein.
Le diagnostic du cancer du sein. Quelle est la prochaine étape?
Le Dr Christoph Tausch explique le déroulement des différents traitements.
Quels traitements sont proposés aux patients atteints d’un cancer du sein
Après le diagnostic du cancer du sein, de nombreuses questions se posent. Comment se déroulent le diagnostic et les différentes possibilités de traitement, de l’opération à la chimiothérapie en passant par la radiothérapie:
Près d’un cinquième des patientes diagnostiquées avec un cancer sont âgées de moins de 50 ans.
Le cancer du sein du point de vue d’un chirurgien plastique
Découvrez comment le sein peut être reconstruit après une mastectomie.
Reconstruction du sein en cas de mastectomie (ablation du sein)
Une chirurgie conservatrice est aujourd’hui possible chez la plupart des femmes. Néanmoins, si le sein doit être retiré, il existe plusieurs procédures pour la reconstruction mammaire. Le Dr Feinendegen donne un aperçu.
D’un point de vue statistique, une femme sur huit en Suisse développe un cancer du sein.
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